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Les œuvres exposées

Le musée d'Histoire présente trois espaces distincts : 

    Un espace archéologique

L’archéologie,« source de la mémoire collective » (convention de Malte) permet, par l’étude du passé à travers ses traces matérielles, une approche complémentaire des autres sciences historiques. La particularité de l’archéologie est d’étudier ces traces multiples et variées, qui vont de l’objet lui-même à l’architecture, et d'offrir des reconstitutions iluustrées à partir des fouilles. Cette science nécessite donc à la fois une approche globale et des réflexions particulières.

L’espace archéologique des Musée(s) de Belfort présente la vie des hommes de ce Territoire avant même la fondation de la ville, des premiers occupants de la préhistoire à ceux du Moyen Âge, en passant par le monde gallo-romain qui a laissé tant de traces. Entre Vosges et Jura, le Territoire de Belfort, lieu d'échanges, de commerce ou de guerre, est une zone archéologique dense et riche est encore mal connue.

    Un espace historique

En 1226, le nom de la ville de Belfort apparaît pour la première fois. C’est alors que cette ville, connue par des traces archéologiques, rentre réellement dans l’histoire. A partir de cette date, il est possible par des textes et des écrits de suivre les évolutions urbaines, sociales et événementielles de celle-ci.

Le Musée d'Histoire de Belfort présente également les différents souvenirs liés à la défense de la ville durant le siège de 1870 comme par exemple les éléments et effets personnels du Colonel Aristide Denfert-Rochereau, qui a glorieusement défendu la ville, soigneusement exposés dans des vitrines.

De la cité médiévale protégée par son château à la ville de la forteresse royale de Vauban, des troubles du début du XIXe siècle au célèbre siège de la guerre franco-prussienne de 1870-1871, l’histoire permet de suivre les évolutions de cette place forte stratégique aux portes de la France, de rencontrer de grands hommes, comme le général Lecourbe ou le Colonel Denfert-Rochereau, de découvrir de nouvelles facettes de l'histoire de France.

    Un espace Bartholdi

En 2011, un nouvel accrochage a redonné sa place à Frédéric-Auguste Bartholdi (Colmar, 1834 - Paris, 1904) en aménageant d’une manière permanente six salles consacrées au statuaire, présentant un fonds de sculptures, peintures, de gravures et de photographies anciennes.

L'une des six salles situe Bartholdi dans son siècle et son environnement. Parmi les thèmes récurrents de son œuvre on compte l’élan patriotique, la glorification de la liberté et l’exaltation des grands hommes.

"L'adieu au pays natal", qui représente l’exil des Alsaciens lors de la guerre de 1870-1871, illustre parfaitement l'élan patriotique. Malgré l’intensité du moment et son jeune âge, le personnage principal garde une sorte de calme, toujours pour le sculpteur synonyme de courage.

Une autre salle éclaire la relation du sculpteur avec Belfort à travers le Lion, commande de la ville pour honorer la mémoire de ses défenseurs durant le siège de 1870-1871, grâce à un choix d’études de dessins et de documents d’archives.

Ces œuvres sont conservées, pour partie, dans les collections des Musée(s) de Belfort. Elles sont complétées par des dépôts des Archives municipales, du fonds patrimonial de la Bibliothèque municipale de Belfort, du Musée Bartholdi de Colmar, du Musée Roger Quillot de Clermont-Ferrand, du Musée d’Orsay, du Conservatoire national des arts et métiers, du Musée de la Vie Romantique.

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