Tour 41

Historique et genèse du Musée

La Tour 41 construite entre 1687 et 1698 fait partie du dispositif de défense imaginé par Vauban pour protéger la ville basse. Après avoir abrité le Théâtre du Pilier, cette tour pentagonale abrite le Musée des Beaux-arts depuis 2007.

En 2016, le lieu ferme pour rénover les voûtes de l’édifice. C’est un nouveau parcours qui est proposé trois ans plus tard aux visiteurs. Désormais, six salles permettent de proposer un parcours circulaire et chronologique, allant de l’art médiéval au début de l’art moderne.

La première salle est consacrée à la thématique des écoles du nord, présentant des créations issues du gothique rhénan au paysage hollandais du XVIIème siècle, avec des figures prestigieuses tels que Pierre Pourbus, Nicolaus Baur ou encore Albrecht Dürer.

Le XIXème siècle est un point marquant de l’histoire artistique de la ville, c’est pourquoi le deuxième espace propose des artistes natifs ou ayant travaillés à Belfort, dont François-Joseph Heim, Gustave Dauphin ou Jules Vignon.

La visite se poursuit en offrant un panorama du renouveau artistique de la deuxième moitié du XXème siècle, avec des peintures de Gustave Courbet et Gustave Doré, ou encore des sculptures des renommés Auguste Rodin et Aristide Maillol. Iconographies religieuses, portraits, paysages et sculptures animalières s’entrechoquent dans cet espace.

Il semblait indispensable de consacrer une salle au sculpteur et collection Camille Lefèvre, qui a donné son fonds d'atelier et sa collection aux Musées de Belfort. Grâce à lui, nombreuses de ses productions sculptées en terre cuite, plâtre ou bronze, ou productions d’art graphique, ont rejoint la richesse des collections.

La visite se poursuit avec une section consacrée à l’Art dans la ville : depuis la célèbre commande du Lion au sculpteur Frédéric-Auguste Bartholdi pour célébrer le Siège de Belfort entre 1870 et 1871, la municipalité belfortaine a fait régulièrement appel à la commande publique ou aux achats d’œuvres d’art. C’est l’occasion de confronter ces productions, en présentant les créations de Daniel Pommereulle, Ernest Pignon-Ernest ou encore Léon Delarbre.

Enfin, le parcours d’exposition s’achève en mettant à l’honneur l’abstraction lyrique. Le XXème siècle est marqué par des créations picturales abstraites, dont la collection belfortaine détient des productions significatives, conçues par Jean Messagier, Hans Hartung ou encore Léon Zack.

La Tour 41 est véritablement le trait d’union entre le Musée d’Art Moderne (Donation Maurice Jardot) et le Musée d’Histoire à la Citadelle.

Retrouvez toutes les informations pratiques sur le Musée des Beaux-arts ici.

 

Informations annexes au site