Exposition Imagination souveraine

Correspondances entre romantisme et surréalisme

Du 29 juin au 30 septembre 2018

Le poète surréaliste Tristan Tzara note en 1931 :

les Romantiques avaient la conscience qu'en dehors de l'exprimable, un pays du merveilleux encore inexploré pouvait exister, peuplé de l'amour des fantôme, des sorcelleries, de l'occultisme, de la magie, des voyages réels ou imaginaires, de ce bric-à-brac des merveilles.

La thématiques de l'ailleurs, que l'on découvre en rêve ou par de mystérieux voyages, se situe au cœur des romans de Julien Gracq (1910-2007), fin connaisseur de la culture allemande et admirateur d'André Breton. Située au point de rencontre de ces deux courants culturels enracinés en Allemagne et en France, son écriture est liée par "dette de reconnaissance" à l'égard du surréalisme et illustre également la nostalgie d'un âge d'or où l'harmonie régnait entre l'homme et la nature, à portée de main grâce à l'art et à la création. 

Littérature et art, France et Allemagne surréalisme et romantisme : la comparaison d'œuvres surréalistes issues des collections belfortaines (André Masson, Salvador Dali ou encore Hans Bellmer) avec des prêts prestigieux (Odilon Redon, Max Ernst, Fred Deux) crée un parcours stimulant mêlant fantastique et rêverie.

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